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Malines, centre de déportation

Avec la mise sur pied de la Solution Finale établissant l’extermination massive et rapide des juifs dans des  camps prévus à cet effet,  la nécessité d’un camp de transit apparait clairement. Le choix se porte sur Malines car, d’une part, cette ville est située entre Anvers et Bruxelles, où se trouvent de nombreuses communautés juives. D’autre part, Malines possède un réseau ferroviaire particulièrement bien développé pour l'époque et convient idéalement pour la déportation de population en masse vers les camps de concentration.

 

Ancienne caserne militaire, la caserne « Lieutenant-Général Dossin de Saint-Georges » est donc réaménagée à partir de 1942 en camp de transit pour prisonniers. Ceux-ci sont majoritairement juifs mais on retrouve également des résistants et autres « éléments perturbateurs » aux yeux du régime nazi (tziganes, homosexuels, etc). Ce camp va accueillir, généralement pour quelques jours, voire quelques semaines, des milliers de personnes avant leur déportation pour les camps de la mort.  Ce seront ainsi pas moins de 28 convois qui partiront, entre août 1942 et juillet 1944, pour l’Allemagne ou la Pologne.

La Caserne Dossin

Le musée Dossin

Inauguré le 26 novembre 2012, le musée de la Caserne Dossin rend aujourd’hui hommage aux 25 500 juifs et 352 tziganes qui furent déportés à partir de cette même caserne. Outre une exposition permanente retraçant la déportation et le sort réservés à ces personnes, des expositions temporaires, conférences et autres activités sont régulièrement  organisées par le musée.

 

En savoir plus sur le musée et ses activités

Vue de la cour intérieure de la caserne durant la Seconde Guerre Mondiale

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